Le rythme de son geste est projeté en direct sur un premier écran tandis que le son de sa plume sur le papier est sonorisé grâce au calamophone, un dispositif qu’il a lui-même imaginé. Sur un second écran apparaissent d’autres images, préfilmées par la vidéaste Isabelle Françaix à même la matière organique de l’encre, du papier, du calame et des doigts de l’artiste.
Acoustique et électronique, réalités organique et virtuelle4invitent le public à une expérience unique dans la solitude animée du calligraphe, sur scène aux côtés des musiciens. La musique d’Oren Boneh interroge le vertige permanent entre le vacarme qui nous agite et les rituels tranquilles qui pourraient donner forme au chaos.